Inclusion Scolaire : Audience au rectorat

Personnes présentes : Mme la rectrice, Mme Lacombe (interlocutrice ASH) et M Tareyre (directeur de cabinet) ; M Burbaud (directeur de  l’école de Saint-Germain), Mme Massis (intervenante du pôle EDEIS), M Herlin (SE-UNSA) et Mme Poingt (Sgen-CFDT)

Mme la rectrice souhaite tout d’abord savoir si l’entrevue est demandée et conduite par les organisations syndicales, ou par les enseignants de l’école. M Herlin répond que ce sont les OS qui sont à l’initiative de l’audience mais que la priorité est que les enseignants soient entendus, même si un élargissement des questions est à envisager en fin d’entretien.

M Burbaud prend la parole pour retracer la chronologie des différentes alertes qui ont été envoyées et qui sont restées sans réponse, évoquant rapidement les événements qui ont émaillé une année scolaire très difficile pour toute l’équipe, les enfants et les parents d’élèves. Il termine cette introduction en questionnant sur l’avenir de l’élève dont la prise en charge est problématique et sur l’avenir de l’école, déjà désertée par plusieurs familles.

Mme Lacombe revient alors sur les décisions qui ont été prises pour permettre à l’élève de progresser dans son comportement, des mesures qui sont adaptées aux troubles comportementaux diagnostiqués par le médecin spécialiste consulté par la famille. Mme Massis en convient volontiers.

Mme la rectrice reconnaît que la situation n’a pas été gérée correctement, mais que les progrès de l’enfant doivent être encouragés et accompagnés, suivant les recommandations de l’enseignante spécialisée qui la suit actuellement. L’isolement actuel de l’enfant sera donc prolongé tant que cela sera nécessaire, et le travail entrepris doit être poursuivi.

Mme Lacombe propose de mettre en place une formation pour les personnels encadrants de l’école (y compris les salarié.e.s de la mairie) afin d’apprendre les attitudes à adopter par rapport à de tels troubles du comportement. Elle s’engage aussi à venir elle-même parler aux enseignants et rencontrer l’enfant. Mme la rectrice renchérit en proposant un accompagnement psychologique de l’équipe pédagogique visiblement ébranlée par les difficultés et la sensation d’abandon dans lesquelles elle s’est trouvé plongée.

M Herlin synthétise enfin en suggérant qu’il aurait été sûrement possible de ne pas en arriver là, surtout si le professionnalisme des enseignants avait été davantage pris en considération.

L’entretien se conclut sur la volonté exprimée par Mme la rectrice d’être tenue au courant via Mme Lacombe de l’évolution de la situation.

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L’alerte sociale

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