Point régulier sur la situation sanitaire dans les établissements.
Point sur la situation sanitaire :
Évolution des cas dans les établissements
146 écoles impactées : soit des cas confirmés élèves, soit des cas confirmés enseignants
14 enseignants .
Augmentation croissante chez les élèves (40) notamment depuis la reprise de novembre (+8, +10)
Un tassement cette semaine
40 établissements impactés
80 collégiens
73 lycéens
10 enseignants +10 autres personnels
23 classes ont fait l’objet d’une suspension d’accueil
Progression plus forte dans le 2D : +30 cas par semaine dans le 2D,
toujours une augmentation cette semaine, mais moindre
Les procédures sont maîtrisées, fonctionnement sans faille grâce aux personnels.
Les zones à risque (cantines, …) ont disparu des remontées, l’organisation s’est améliorée et a permis cette maîtrise de la situation sanitaire.
Peu de clusters (3 cas dans une même classe hors fratrie)
On est au terme de la 2de semaine d’organisation dans les lycées des mesures annoncées par le ministre. Les organisations sont en place et fonctionnent.
Questions :
Repas dans l’établissement :
Le protocole sanitaire s’applique-t-il aussi sur le temps de repas qui n’est pas un temps de travail?
Oui si le repas se passe au sein de l’établissement .
Remplacer au pied levé une grande partie des enseignants d’une école un dimanche pour le lundi est difficile. Le contact tracing a révélé un moment de repas convivial dans l’école. Nous ne sommes pas en mesure de remplacer ainsi de façon répétée du fait d’un manque de vigilance. Pas de moyens. Nous sommes fragiles sur ces moments là.
Conscience du caractère contraignant, il s’agit de limiter les baisses de vigilance.
Quand des parents retirent les enfants de l’école car en désaccord avec le protocole, quels leviers du directeur ?
Remise en cause du protocole sanitaire par des usagers du service public.
Le port du masque a fait réagir un certain nombre de familles. Risque de surexposition des directeurs et directrices.
Renvoyer vers les IEN qui transmettent un courrier du Dasen aux familles, ce qui déporte la colère.
Rôle des directeurs renforcé par l’arrêt du conseil d’état.
Les courriers continuent, nous nous sommes déplacés dans les écoles pour accompagner les directeurs face aux parents.
Le médecin référent va examiner le trouble invoqué et déterminer les conditions du maintient de l’enfant ou non en présentiel. Si c’est recevable, le dispositif de continuité va s’appliquer (cned ou cellule de l’EN).
Nous constatons une hausse du nombre de scolarisation à domicile, aussi bien dans le 1D que dans le 2D.
Reprise des activités sportives en plein air ne concernent pas les internats.
Quand un enseignant est non remplacé, comment cela se passe-t-il vis à vis du brassage ?
1D:
15 TR disponibles ce matin. Pas de difficulté à ce jour.
Depuis le début, les classes sont remplacées.
Si cela devait arriver, la priorité est de maintenir les élèves à l’école. On s’est préparés avec certains personnels (personnels vulnérables volontaires pour télétravailler, TR, CPC déjà mobilisés avec les ERUN) à aller aider sur site, organiser une forme de « pool » disponible.
Envisager de remplacer 2 jours sur 4 pour éviter un total isolement des élèves.
11 contractuels recrutés en début d’année, qui ont permis de palier à cette situation.
Le Sgen-CFDT rappelle qu’il aurait été préférable de recruter sur liste complémentaire même si cette anticipation a permis de gérer au mieux la situation, et s’inquiète de l’avenir de ces personnels une fois la crise terminée.
2D:
Des ressources en professeur peuvent manquer, dépend des disciplines.
Toutes les absences des AED ont été remplacées, augmentation des services civiques. Ces AED sont épuisé⋅es (l’administration en a conscience, à tous les échelons les gens fatiguent)
Les agents territoriaux : efforts pour ne laisser personne dans la difficulté, proposer des solutions.
Pas d’information sur un éventuel assouplissement du protocole concernant le port du masque pour les enfants.
Difficultés sociales, souffrances des jeunes, violence aux portes de l’école.
Ne pas s’isoler, signaler, faire remonter l’administration répond à toutes les situations sur l’ensemble du territoire, personnel administratif mobilisé pour répondre aux collègues, remettre l’école au centre. Proximité renforcée.
Il n’y a pas de territoire épargné. C’est aussi pour ça que les PPMS doivent remonter et ainsi renforcer la sécurité.
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Déclaration liminaire au CTMEN du 27 novembre 2020