Départ à la retraite des PE : le Sgen-CFDT sera-t-il enfin entendu ?

Actuellement la loi impose aux professeurs des écoles un départ à la retraite au 31 août. Ce sont les seuls actifs et surtout actives à ne pas pouvoir choisir leur date de départ en retraite.
Depuis plusieurs années, le Sgen-CFDT revendique la fin de cette exception injuste.

Départ à la retraite des PE : un article du code de l’éducation prévoit que les professeur.e.s des écoles ne peuvent partir à la retraite qu’au terme d’une année scolaire complète, soit le 31 août.
C’est une disposition légale qui ne peut être changée que par la loi.

Le Sgen-CFDT demande donc depuis plusieurs années la fin de cette injustice.

Et selon la DEPP, (Direction de l ‘évaluation de la prospective et de la performance) les enseignants du 1er degré partent en moyenne 2 ans avant ceux du second degré ! A 61,2 ans pour les hommes et 60,3 ans pour les femmes.

Ces départs anticipés ont une incidence non négligeable sur les montants des retraites car, du coup, la décote est plus importante.

Une revendication historique du Sgen-CFDT et de la CFDT fonction publique

D’autre part, le Sgen-CFDT et la CFDT fonction publique interviennent de manière coordonnée auprès du gouvernement.
Ainsi, lors d’une audience bilatérale demandée au Ministre de l’Éducation Nationale, le Sgen-CFDT a, le 3 novembre 2022,  exposé à Pap Ndiaye sa revendication visant à permettre le départ à la retraite des PE à leur date anniversaire.
Le Sgen-CFDT a réaffirmé sa position dans les réunions portant sur la revalorisation et l’attractivité de la filière enseignante tout au long du mois de novembre.

Le Sgen-CFDT porte cette revendication depuis plusieurs années

Départ à la retraite des PE

Dans le cadre des discussions avec le ministre de la transformation et la fonction publique, la CFDT fonction publique demande aussi à Stanislas Guérini d’intégrer aux mesures sur la retraites et les fins de carrière la suppression de cette disposition. C’est le cas à chacune des bilatérales entre la CFDT et le ministre ou son cabinet.

La CFDT fonction publique portait déjà cette revendication dans les discussions avec Olivier Dussopt quand il était secrétaire d’Etat à la Fonction Publique.