On ne recrutera pas les enseignants du futur avec des recettes du passé

MOTION D'ACTUALITÉ du conseil fédéral

Les déclarations du Président de la République sur l’École depuis la rentrée 2022 et les dernières annonces ministérielles jettent le trouble dans la communauté éducative et inquiètent le SGEN-CFDT.
Pour le SGEN-CFDT, un décrochage du recrutement des enseignant⋅e⋅s du premier degré n’est pas acceptable et ferait revenir la situation des professeur⋅e⋅s des écoles 30 ans en arrière.
D’une façon plus générale, le Sgen-CFDT revendique toujours le maintien du même schéma de recrutement, de formation initiale et de rémunération pour tous les corps d’enseignement et d’éducation afin d’ancrer une égale dignité et une égale reconnaissance de ces personnels.
La succession des réformes depuis plus de dix ans a considérablement fragilisé tout le dispositif de la formation initiale qui est un domaine partagé entre l’éducation nationale et l’enseignement supérieur.

Ces évolutions incessantes malmènent les personnels.

Le faible niveau de rémunération nuit à l’attractivité de la profession, ce qu’avait déjà révélé une enquête de la Cour des comptes en avril 2022.

Les principales raisons qui rendent le métier d’enseignant peu ou pas attractif sont le niveau de salaire insuffisant, les difficiles conditions de travail, le manque de reconnaissance du métier et le manque de perspectives de carrière.

Suite à la journée mondiale des enseignant⋅e⋅s, le SGEN-CFDT s’inscrit pleinement dans les préconisations de l’Unesco :

« Il faut mieux valoriser, mieux former et mieux soutenir les enseignant.e.s ».
Investir dans l’amélioration de la formation initiale des enseignant⋅e⋅s passera par un projet ambitieux résolument tourné vers l’avenir.

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