Nous avons rencontré notre nouveau Dasen, Mr Cutillas, afin de faire le point sur différents sujets constatés en début d'année qui impactent nos conditions de travail.
L’état de fatigue des collègues
Quelque soit l’âge et le niveau d’expérience nous alertons le Dasen sur l’ état de fatigue des collègues constaté sur le terrain, de plus en plus prégnant et de plus en plus tôt dans l’année.
Ceci est dû en partie dû au manque de moyens pour l’inclusion et aussi à des relations humaines parfois compliquées, pas uniquement envers la hiérarchie mais aussi entre collègues de l’équipe.
Il est nécessaire d’accompagner les collègues en difficulté dans leur classe, sans jugement, avec empathie.
Nous avons également fait part de notre indignation à ce que des stagiaires qui n’ont pas commis de faute grave puissent être licencié.es sans renouvellement, pas de deuxième chance après un parcours de 5 ans d’études pour accéder à un métier non attractif c’est incompréhensible… d’autant qu’ensuite il n’est pas exclu de retrouver ces personnes sur le terrain comme personnel contractuel… alors compétent ou incompétent ?… Le Dasen partage notre avis mais le Jury est souverain….
Il insiste aussi sur le fait que le « pas de vagues » n’est pas possible et que toute situation qui le nécéssite doit être communiquée.
Une assistante sociale va être nommée au 1er décembre.
Temps partiels
Comment vont être envisagées les autorisations de temps partiel au regard de la situation du remplacement et notamment concernant l’octroi de la retraite progressive conditionnée par ce temps partiel ?
Cette année seuls 4 demandes sur autorisation ont été refusées, l’administration est vigilante et accorde le TP quand elle le peut.
Concernant la demande de retraite progressive 3 critères doivent être réunis : 150 trimestres de cotisation, être à 2 ans de la retraite et être déjà à temps partiel…
Dès la rentrée prochaine certains collègues pourront y prétendre.
Nous encourageons donc les collègues proches de la retraite (à 3 ans) qui envisagent une retraite progressive à solliciter un temps partiel et nous demander un accompagnement
Situation du remplacement et des TR
Il n’y a pas de sujet sur le non remplacement des classes en Corrèze :
En septembre, sur 850 jours d’absence (ce qui représente 6,17% d’absence par rapport au nombre de jours) il y a un taux d’effectivité du remplacement de 99,53% soit 0,03% non remplacés.
En octobre, 98% d’effectivité
En novembre 97% d’effectivité ce qui représente 4 à 5 classes non remplacées par jour.
On pourrait être en dessous si des collègues TR ne refusaient pas leur affectation en menaçant de s’arrêter.
Si nous sommes d’accords sur le caractère illégitime de ce refus, nous soulignons le fait qu‘il s’agit souvent de postes en ASH, EREA, ITEP…) et que ce sont souvent soit toujours les mêmes personnes qui y sont affectées (parce que l’ont déjà fait sans problème), soit des jeunes collègues sans formation ni expérience.
Il faudrait donc que ce ne soient pas toujours les mêmes personnes affectées (envisager un tour de rôle ?) et qu’il y ait un accompagnement des jeunes collègues (Affectation par 2 ? accompagnement d’un éducateur la journée entière ?…)
Le Dasen entend nos propositions. Il va réfléchir à plusieurs solutions et probablement organiser une réunion pour les brigadiers.
Nous ajoutons que la problématique existe aussi pour les mercredi matins, contacter les personnels à la dernière minute peut être compliqué pour les personnels, une liste avec tour de rôle serait-elle possible pour pouvoir anticiper ?
D’autre part nous attirons l’attention sur la répartition des brigades formation continue : de grosses écoles en haute Corrèze comme Ussel JJaurès, Egletons n’ont pas de BFC affectés ce qui oblige souvent des TR du bassin de Brive ou Tulle à se déplacer. Il n’y a qu’un seul BFC disponible rattaché à Meymac maternelle. A réfléchir pour des créations ?…
Le pacte
Le bilan est positif sur la Corzrèe puisqu’on est à 84% de la dotation départementale consommée.
370 agents engagés pour 482 missions accomplies c’est à dire en moyenne 1,30 mission/agent.
Sur les 207 écoles du département, 137 ont au moins 1 enseignant engagé dans le pacte ce qui représente 66% des écoles engagées.
Les missions prises varient de 0,5 parts à 3,5 parts, il n’y avait pas de limitations particulières.
12 missions pour les élèves à besoins éducatifs particuliers (2,5%)
145 sur la coordination et prise en charge de projets pédagogiques innovants (30%)
121 stages de réussite (25%)
96 soutien aux élèves (aide aux devoirs 7,78%, soutien approfondissement collège 11%, soutien aux élèves en difficulté 20%)
Des collègues, demandent que chaque agent concerné puisse recevoir une copie de sa lettre de mission et pas seulement le directeur. Ce n’est pas prévu dans les textes
Certains départements comme le Lot ayant procédé à une réouverture des inscriptions est-ce envisageable en Corrèze si des agents voulaient s’inscrire ? Le Dasen note la question et se renseigne car il y a de la demande.
Temps personnel des collègues
Depuis plusieurs années nous demandons que les collègues puissent choisir leur lieu d’ animations pédagogique. Le temps de route est parfois plus long que le temps de réunion, ce qui en plus de la fatigue n’est ni économique ni respectueux de l’environnement.
Le dasen confirme que la formations continue va se développer hors temps scolaire, le mercredi après midi ou les premiers jours des vacances scolaires (rémunéré sur la base du volontariat)
Poste UPE2A
4 postes sur le département (Brive Tulle + Ussel et Brive rural qui sont non pourvus)
Celui qui a été créé cette année à Brive sera pérennisé
École orpheline T.Simonet
Pas d’informations sur la révision de la carte de l’éducation prioritaire.
Temps de travail des AESH
Nous (re)demandons à nouveau que les personnels AESH qui le souhaitent puissent exercer à temps plein.
L’administration a une politique volontariste : 489 ETP AESH, la pluspart sont à 50%, on propose 75% mais beaucoup refusent car ont un autre emploi, il est vrai qu’un 100% règlerait cette nécessité de cumul d’emploi mais ce n’est pas d’actualité.
Nous (re) demandons la mise en place d’un GT mouvement
La réponse est catégoriquement non.
Classe exceptionnelle
Puisqu’il n’existera plus de vivier1 pour reconnaitre des fonctions particulières, des agents vont être lésés, notamment des directeurs et directrices d’école qui se sont engagés dans ces fonctions, et pour qui il n’y aura pas de mesures transitoires.
On retourne à un système d’avis de l’IEN, peut-on envisager un barème qui reconnaisse ces fonctions ?
Le dasen appliquera les textes sans y déroger
Besoin de temps de concertation pour les collègues
Rien n’est prévu en dehors des REP, mais c’est un réel besoin
Décharges de direction
Lorsque le TR qui doit remplacé un.e chargé.e d’école est lui même absent, le directeur ou la directrice doit contacter la cellule car ce remplacement de classe unique est une priorité départementale.