Direction : nous attendons des décisions fortes du Ministère – communiqué intersyndical

Parce que la pression exercée sur les directeurs et directrices d'école est importante, parce que cette situation n'est pas nouvelle, un ensemble de partenaires dont le Sgen-CFDT a décidé d'écrire un communiqué de presse pour rappeler au Ministre de tenir ses engagements.

Le Ministre doit annoncer prochainement des avancées pour les directeurs et directrices d’école afin que ces personnels puissent exercer leur métier le plus sereinement possible. Les attentes sur la direction sont légitimes tant le métier est aujourd’hui mis à mal par les injonctions constantes, la crise sanitaire ou les mesures sécuritaires récentes.
Sans attendre, le Sgen-CFDT, le SE-UNSA, GDID et le SNE ont décidé d’écrire un communiqué de presse pour rappeler au Ministre de tenir ses engagements

De fortes attentes sur les seuils de décharges de direction

La question du temps de décharge est sans doute l’avancée nécessaire que le Ministère doit privilégier en diminuant les seuils de décharge. Si l’on sait dès maintenant compte tenu du Projet de Loi de Finances 2021 que les avancées ne seront pas à hauteur des besoins, un collectif de partenaires dont le Sgen-CFDT souhaite faire entendre sa voix.

Il  demande des Equivalents Temps Plein (ETP) en nombre suffisant pour améliorer la situation hebdomadaire des personnels dès cette année scolaire.

Des revendications légitimes

Si la question du temps de décharge est primordial, elle ne doit pas occulter d’autres champs d’amélioration du métier de directeur et directrices d’école :

  • personnel pérenne pour assurer des activités de secrétariat, de conciergerie, de surveillance des récréations…
  • revalorisation indemnitaire et/ou indiciaire à hauteur des responsabilités de ces personnels
  • allègement des charges administratives pour leur permettre de se concentrer sur les missions définies par le référentiel métier de 2014

Avant tout, un besoin de reconnaissance

Mais c’est avant tout de reconnaissance dont ont besoin les directeurs et directrices.
Ils/elles ont montré dans la crise sanitaire leurs capacités à organiser, à penser, à travailler avec des partenaires extérieurs (collectivités, familles).
Dès lors, ils/elles doivent pouvoir disposer d’une autonomie nécessaire pour mettre en oeuvre et décider en lien avec leurs équipes de ce qui est le mieux pour leur école.
Nul besoin d’injonctions qui ne viendraient qu’apporter du mal-être à une période qui en véhicule bien assez. L’institution doit véritablement reconnaître leur travail, leur métier en leur faisant confiance.
Le collectif de partenaires qui a décidé d’écrire cette tribune porte, certes avec des différences d’approche, une vision réformiste du métier.
Le Ministre va rendre ses arbitrages mais une chose est certaine :

le statu-quo n’est plus concevable.