Mise au point

En attendant une hypothétique "charte de bonne conduite entre syndicats", le Sgen-CFDT Limousin souhaite faire une mise au point sur la réalité des propos tenus par son élu au CTSD "carte scolaire 87" du 5 février dernier.

Nous avons eu la surprise de découvrir dans le compte-rendu du CTSD du lundi 5 février, publié sur le site de l’organisation Snuipp-FSU 87 et envoyé à toutes les écoles, un passage qui déformait totalement les propos tenus par notre représentant à cette instance, avec une intention claire de dénigrer notre syndicat aux yeux des collègues du département.
 
Il est ainsi écrit sur le site du Snuipp 87 :
« RPI Vicq, Magnac bourg, Château Chervix : la fermeture avait été annoncée à Magnac Bourg. Le SGEN demande à ce que la suppression soit sur Château Chervix. Nous ne pouvons évidemment pas aller dans ce sens. Nous n’avons pas pour vocation à opposer les écoles d’un même RPI entre elles. Une fermeture de classe est rarement vécue positivement. Il n’est donc pas forcément utile de faire de telles propositions. »
 
Cela relève à nos yeux d’une interprétation totalement fallacieuse et mensongère, puisque notre élu n’a fait aucune demande en ce sens et n’a jamais proposé de placer la fermeture sur un site particulier, mais a simplement demandé à l’IEN HV6, M. Rousseau, les raisons du choix de Magnac-Bourg (« Qu’est-ce qui justifie le choix de Magnac-Bourg ? » sont ses mots exacts), ce que ce dernier a fait et qui apparaît clairement sur notre propre compte-rendu.
 
Notre représentant a ensuite demandé si la fermeture impacterait la dernière adjointe arrivée sur l’école touchée (Magnac-Bourg) ou sur le RPI, en précisant simplement que la dernière adjointe nommée sur le RPI était une collègue de Château-Chervix.
Dans un premier temps, Madame Grizon, la Secrétaire Générale de la DSDEN, avait répondu par erreur que ce serait la dernière arrivée sur le RPI, provoquant une certaine confusion dans l’assemblée, mais M. Rousseau est venu rectifier cette information auprès de notre élu à l’issue de la réunion en aparté, en lui expliquant pourquoi ce ne pouvait être que la dernière adjointe arrivée sur l’école touchée par la fermeture.
C’est pour le moins une grosse nuance, qui relève au pire d’une volonté délibérée de nuire à notre organisation, au mieux d’une incapacité à transcrire correctement et sans malhonnêteté intellectuelle les propos tenus lors d’une instance, ce qui est d’autant plus regrettable qu’on a 5 représentants pour les entendre.