GT SEGPA le 26 juin 2019

Mme Laude, rectrice de l'académie de Limoges, a reçu les représentant·es des organisations syndicales au sujet des moyens accordés aux SEGPA.

Un Groupe de Travail demandé en intersyndicale

Lors de l’audience accordée le 3 juin par Mme Laude aux organisations syndicales au sujet des moyens alloués aux SEGPA pour la prochaine rentrée, il a été convenu de se retrouver pour discuter dans un cadre plus conventionnel : Il s’agissait donc d’examiner au cas par cas la répartition des moyens et notamment le nombre d’heures supplémentaires imposé.

Des contraintes intenables

En effet, les directeurs·trices (ou adjoint·es) de SEGPA et les chefs d’établissement se sont vu notifié l’obligation de répartir par exemple 115,83 heures postes(HP) pour 9,27 heures supplémentaires (HS). Ce sont des contraintes surréalistes sur des périmètres aussi minces, ce qui a conduit les personnels de direction à remonter des tableaux faisant apparaître des heures supplémentaires attribuées à des personnels en sous service. Par ailleurs certaines HS étaient dévolues à des missions déconnectées du suivi des projets, ce qui est en soi un non sens dans ce type de section.

Un questionnaire mutualisé

À la suite de l’audience, et pour appuyer leurs propos et être pertinentes pour toutes les sections examinées, les organisations syndicales ont envoyé un questionnaire à chaque directeur·trice (ou adjoint) de SEGPA afin de connaître ses besoins de fonctionnement. Les nombreux retours (9 sur 14) ont permis notamment d’argumenter sur des problématiques locales de transport par exemple.

Ce qui est obtenu

Le cadre imposé par l’administration pour cette négociation était restreint dès le départ : Seuls les services des PLP pouvaient bouger, excluant ainsi la variable PE de l’équation. Ce qui est regrettable et a limité les possibilités. Il a pourtant été convenu de transformer les HS en HP à chaque fois que cela s’imposait. De plus M Couture, doyen des IA-IPR, a proposé de remettre en place le suivi des élèves de SEGPA au lycée professionnel, comme cela se faisait auparavant et avait porté ses fruits, afin de compléter le service des personnels en sous service.

Bref, au-delà du fait de regretter la baisse des moyens, il était temps de se réunir afin de discuter sur ce qu’on peut faire avec ce qu’on a… RB

 

Quel avenir ?

Les personnels exerçant en SEGPA, tout comme les personnels de direction, se posent la question de savoir quel sera le futur réservé à ces sections pourtant essentielles pour répondre aux besoins des familles et du système éducatif. Nous attendons de pied ferme les prochaines décisions de M Blanquer, et sommes prêt·es à réagir intelligemment et toujours dans la négociation, afin de défendre un dispositif qui peut apporter beaucoup à nos élèves, car ils ont de plus en plus besoin de se frotter au monde professionnel pour donner sens aux apprentissages scolaires.