TESTS SALIVAIRES : déploiement en Corrèze

Face aux questions et à la polémique soulevées devant l'annonce du déploiement de tests salivaires dans les écoles, nous avions envoyé une série de questions à notre administration pour avoir des explications sur la procédure...
Nous avons été reçus en visio conférence avec les autres OS.

Tests salivaires : Pourquoi ?

Une accélération forte des situations a été constatée dernièrement. Des suspensions d’accueil ont été prononcées (avec continuité pédagogique)
La procédure va démarrer dès cette semaine mais elle va évoluer avec le temps car se co construit avec tous les acteurs, elle n’est pas figée.

Des réunions avec tous les acteurs sont prévues pour analyser et améliorer le protocole. Les élus par exemple peuvent être sollicités pour mettre à disposition des locaux pour éviter le brassage.

Ces tests salivaires permettent d’identifier les variants.

Le but de ces prélèvements est de  garder les établissements ouverts.

Tests salivaires : Qui ?

2 priorités :

  • L’école Turgot à Tulle dès mardi 2/3 (travail remarquable de la directrice : 125 retours de familles)
  • Un  panel sur l’ensemble du territoire (école, collège, lycée qui serviront à étudier la circulation du virus)
    10 écoles ont été identifiées pour arriver au panel de 1600 tests salivaires, elles ont toutes reçu un courrier dès vendredi dernier ainsi que les élus concernés
    Précédemment, 3500 propositions de tests antigéniques ont déjà été proposés, 850 réalisésUzerche est concerné avec des prélèvements  tous les 15 jours le vendredi à l’école et le collège le mercredi tous les 15jLes tests antigéniques continuent (lycée S.Veil, Bahuet)

Tests salivaires : Comment ?

L’Éducation Nationale va travailler avec l’aide de laboratoires (des conventions ont été passées par le ministère, relayées par l’ARS). ce sont ces laboratoires qui vont intervenir dans les écoles en plus de leur tâches habituelles.
Appel aussi aux personnels de la protection civile (bénévoles), à des infirmières Tests salivaires

Un document unique type excell  de recueil de données sera utilisé (nous avons soulevé la question RGPD) de façon à être exploitable par les laboratoires. Il doit être remis au laboratoire minimum 24h avant le prélèvement.
C’est la fiche de consentement des familles qui sert de base et c’est pourquoi compte tenu des délais , pour gagner du temps,l’administration a anticipé en  récupérant les fiches des parents dès vendredi.
Pouvoir extraire les données sans alourdir la charge des directeurs, la dsden fournira un fichier pré rempli. Les données mentionnées sont  : nom, prénom, mail, téléphone, N° de sécurité sociale

Ce sont les labos qui informeront les familles, les écoles auront un résultat anonymé.

2 méthodes de tests salivaires

La salive peut être recueillie en crachant dans un tube (ce qui n’est peut-être pas évident pour un jeune enfant ou à l’aide d’une pipette. Pour le moment l’administration ne connaît pas le choix qui sera fait, et qui peut évoluer.

Quel rôle des personnels Éducation Nationale ?

Cette procédure ne fait pas partie de nos missions.

Le Dasen a expliqué qu’il faudrait un « superviseur » . S’il s’agissait d’un⋅e enseignant⋅e une protection serait fournie mais pour lancer les choses ce sont les personnels professionnelles qui doivent s’en charger.
S’il n’y a pas de contact entre l’élève et le personnel, on verra ensuite.
L’idée est de simplifier au maximum la procédure pour éviter l’intervention d’un adulte et d’arriver à un auto prélèvement

Pour le Sgen-CFDT,  la consigne est claire : aucun personnel ne doit avoir  pour obligation d’effectuer un quelconque geste médical (y compris un « simple » test salivaire).
C’est réellement un enjeu collectif qui est posé : aux PE et AESH des écoles d’appliquer cette consigne, nous les soutiendrons.